La transparence est la capacité à observer le déroulement des élections afin de constater les éventuels écarts à la procédure, comme un bourrage d’urnes, des désordres dans le bureau de vote ou encore le fait que des électeurs votent sans confidentialité, puis à porter une contestation devant un juge électoral. Ces écarts peuvent être notés sur les procès-verbaux électoraux tandis que preuves, traces et témoignages peuvent être collectées. En cas de contentieux électoral, ces pièces sont transmises au juge adéquat, qui a, seul, le pouvoir d’annuler les élections.
La transparence est un concept clef des élections car, non seulement elle fonde la confiance des électeurs, mais elle est indispensable au constat du respect d’autres concepts fondamentaux des élections démocratiques : unicité, sincérité et anonymat. La transparence est d’autant plus forte que les observations sont directes via les perceptions (vue, toucher, ouïe, etc.). A contrario les observations indirectes, procédant par l’intermédiaire d’une personne tierce où d’un dispositif technique intermédiaire (caméra, logiciel, etc.) affaiblissent la transparence.
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Le vote électronique est-il transparent, sûr, fiable ?